Une équipe de médecins de la Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU), d’enseignants-chercheurs du service d’accueil des urgences de l’hôpital Saint-Antoine AP-HP, de la faculté de médecine de Sorbonne Université et de l’université Clermont-Auvergne, a réalisé une étude portant sur les déterminants socio-économiques et géographiques pouvant être à l’origine de passages dit « inappropriés » dans les services d’accueil des urgences. Ces travaux, menés par le Dr Naouri et coordonnés par le Dr Yordanov, avec l’aide de la SFMU, ont fait l’objet le 30 octobre 2019 d’une publication dans la revue British Medical Journal Quality & Safety.
Les services d’accueil des urgences font face à une augmentation constante de leur fréquentation. Selon les données de la littérature internationale, les passages inappropriés aux urgences représenteraient entre 20% et 40% de l’ensemble des consultations, en fonction de la manière dont on les définit. Ils pourraient contribuer à l’engorgement des urgences et seraient à l’origine d’un coût non négligeable.